ad blocking chrome

Google vient de confirmer le lancement de la fonction ad-blocking sur Chrome, qui avait été annoncée il y a plus d’un an. Quel sera concrètement le champ d’application de cette fonction ad-blocking ? On vous dit tout dans cet article.
Chrome préfère parler de filtrage de publicités plutôt que de blocage pur et dur.

À la différence d’autres ad-blockers (comme celui que nous intégrons à URBrowser), Chrome fonde son intervention sur le dépistage de formats publicitaires considérés comme intrusifs par la Coalition for Better Ads (CBA).

Sur desktop, Chrome s’attaque à quatre formats sur les sept épinglés par la CBA:

  • le pop-ups
  • les publicités qui jouent automatiquement de la vidéo ou du son
  • les publicités qui en introduction d’un site (prestitial) sont accompagnées d’un compte à rebours
  • les publicités statiques qui couvrent plus de 30% de la surface de l’écran et qui ne disparaissent pas lorsque l’utilisateur effectue un scroll

Sur mobile, Chrome vise 8 formats différents, repris sur l’illustration ci-dessous.

better ads chrome ad-blocking

Il s’agit essentiellement des formats les plus intrusifs. Si un site est pris en flagrant délit d’usage excessif de ces formats, il risque le blocage intégral de ses publicités par Chrome.

Un blocage au cas par cas, site par site

Le filtrage de Chrome commence par l’évaluation du site, en fonction de la qualité des publicités qu’il diffuse (cf critères ci-dessus), selon 3 niveaux: réussite, avertissement, échec.

Quand un site fait l’objet d’un avertissement, il est invité à corriger le tir et à re-soumettre son site pour évaluation.

Quand un site est classé en “échec“, il dispose de 30 jours pour s’amender. Il doit à nouveau soumettre son site. Le blocage intégral des publicités devient effectif au terme d’une période grâce de 30 jours.

Dès que le filtrage / blocage démarre, il opère pendant un minimum de trente jours consécutifs, avant une révision éventuelle de la position de Google, à la demande expresse du site visé.

Google conservera sur ses serveurs une liste des sites pris en défaut, qui servira de base à son filtrage, en complément du service EasyList, aussi utilisé par la plupart des autres ad-blockers. Si Chrome bloque les publicités sur une page, le visiteur sera notifié par un message et aura la possibilité de désactiver le blocage.

ad-blocking chrome message

Combien de sites impactés ?

Google motive la mise en place de ce système de blocage basé sur un pré-filtrage par sa volonté de contribuer à l’amélioration de la qualité des formats publicitaires, les excès d’acteurs peu scrupuleux impactant négativement l’ensemble de l’écosystème.

Google a annoncé que sur base de son pré-filtrage seuls 1,5% de 100.000 sites analysés feraient actuellement l’objet d’un “avertissement”.  Seuls 0,9% de ces sites diffuseraient un volume excessif de formats intrusifs et seraient donc susceptibles de voir l’intégralité de leurs publicités bloquées. Soit 14 sites sur 100.000. On est bien loin de l’hécatombe que redoutaient de nombreux acteurs de l’adtech. La CBA a annoncé qu’un programme de “certification” permettrait aux sites qui y auront recours d’être immunisés contre le filtrage de Google Chrome. Les contours (et le tarif final) de cette certification ne sont pas encore très clairs.

 

Si vous souhaitez bloquer intégralement les publicités diffusées sur les sites que vous visitez, nous vous invitons à découvrir les fonctions proposées par URBrowser. Rappelez-vous qu’au-delà de l’aspect performance, l’affichage de publicités peut comporter d’autres risques, notamment par l’exécution de codes malicieux. Un surfeur averti en vaut deux !