Aujourd’hui votre identité en ligne est répliquée en de divers endroits: de votre profil Facebook à votre profil Linkedin en passant par vos comptes sur Twitter, Pinterest, Instagram et une kyrielle d’autres services.
Avec un triple désavantage:
- vos données sont hébergées chez des tierces parties qui en font un usage commercial sans nécessairement vous informer de tous les détails de leur exploitation
- les données ne sont pas nécessairement homogènes / actualisées entre vos différents profils
- la multiplication de vos identités ouvre autant de brèches potentielles dans l’intimité de votre vie privée
Quand vous surfez sur un ordinateur de bureau (desktop / laptop), vous accédez à ces multiples services par votre navigateur. In fine, quand vous surfez sur mobile, les applications natives des fournisseurs agissent comme des navigateurs permettant d’accéder à une base de données. La frontière entre applications natives et web apps ne cesse d’ailleurs de s’estomper, grâce à l’évolution technologique tant sur le plan hardware que logiciel.
Ce qui nous amène à nous poser la question suivante: et si votre navigateur favori (URBrowser) pouvait devenir l’outil de gestion de votre identité en ligne ?
On peut imaginer un scénario où le navigateur – à l’instar de ce que fait déjà Chrome avec le login Google – incorpore vos identifiants et permet d’accéder en toute sécurité à vos sites favoris, tout en partageant avec chacun d’entre eux les informations strictement nécessaires au bon fonctionnement du service, selon un protocole sur lequel vous avez 100% de contrôle.
Aucune mauvaise surprise de fuite de données partagées à tout va à votre insu. Nul besoin de constamment devoir vous réinscrire et/ou vous connecter. Et, à la grande différence d’un Facebook ou d’un Google login, aucune exploitation de ces données par un tiers aux intentions pas toujours claires. Un véritable changement de paradigme où l’utilisateur reprend le contrôle sur sa destinée numérique. Sans rien changer à ses habitudes de consommation. Un tel schéma pourrait être implémenté de manière décentralisée, réduisant le risque de vol et d’exploitation des données par un stockage morcelé de l’information.
De simple fenêtre (à double sens) sur le monde numérique, le navigateur pourra ainsi devenir la pierre angulaire d’un nouvel internet. Un réseau dont l’architecture intégrera enfin l’identité numérique dont on aura trop longtemps aveuglément délégué la gestion aux licornes de la Vallée.
Le jour viendra…